La justice restaurative (appelée aussi « restauratrice » ou « réparatrice ») est gratuite et complémentaire de la justice pénale.

La justice restaurative offre un espace confidentiel, sécurisé et volontaire, de parole et d’échanges sur les ressentis, les émotions, les attentes de toutes les personnes concernées par l’infraction et ses répercussions.

Elle consiste à faire dialoguer, avec l’aide d’un médiateur neutre et formé, une victime, l’auteur d’une infraction ou toute personne concernée.

Elle vise la reconstruction de la victime, la responsabilisation de l’auteur de l’infraction et sa réintégration dans la société.

Toute mesure de justice restaurative est confidentielle et autonome de la procédure pénale.

  • Elle peut être mise en place à tous les stades d’une procédure pénale : avant, pendant ou après le procès et même en l’absence de poursuites.
  • Son déroulement, son succès ou son échec n’ont pas de conséquence sur la décision judiciaire.
  • Elle est une démarche personnelle et volontaire, et non une décision judiciaire.
  • Elle peut être arrêtée à tout moment par l’un des participants.
  • Son contenu n’est pas communiqué au juge.

Retrouver une vidéo ci-après diffusée par le Ministère de la Justice.

Bon visionnage.

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